jeudi 20 novembre 2008
vendredi 7 novembre 2008
Saint Camille
Ruptagaan 014 ou Bancamillo.
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C’estl’accidentl’effondrement, le cataclysme, qui obligent la rivière à dévier de son cours, qui entaillent le quotidien de l’homme, créent de l’imprévu, et ce faisant l’obligent à se surpasser, à inventer, donc à devenir plus humain. Il y a dans le banc Saint Camille la courbe d’un méandre, c’est à dire la déviation du cours linéaire de l’existence provoqué par un accident, une maladie, car il faut se souvenir que c’est une blessure à la cheville qui obligea cet aristocrate qu’était Saint Camille à abandonner la carrière des armes, que c’est cette blessure qui dans un premier temps le fit sombrer dans le jeu et la débauche, puis comme la rivière coule vers la mer, sa vie coula lentement vers la misère et l’indigence. Recueilli par des religieux, il fut soigné, puis un choc que j’ignore lui fit radicalement changer la direction qu’il avait donné à sa vie et le débauché devint un saint. Il y a aussi dans le banc de Saint Camille le tranchant d’un sabre, d’une épée. Le bois, l’assise symbolise le cours paisible d’une vie, d’une rivière. La partie en fer, je dis bien en fer car le fer a toujours symbolisé l’action de l’homme, le combat, la non passivité face aux éléments naturels, face à l’injustice, face au conformisme, face au laisser aller, et pour ce qui concerne les chevaliers du moyen âge, le combat contre les hérétiques et la défense des faibles… « car toujours tu prendra le parti du plus faible contre le plus fort ». La courbe informelle évolue lentement vers une spirale et c’est sur cette spirale que repose l’assise…..ceci se passe de tout commentaire, je pense. Les points de soudure sont des points de feu, car la maîtrise du feu est un des éléments clef de l’histoire de l’humanité. Ici, le feu se fait point de soudure, de suture, n’oublions pas que nous sommes dans un hôpital, et non pas incendie destructeur. Dans mon travail, la symbolique n’est pas surajoutée à l’objet, inscrite dessus, non, la symbolique découle du choix des matériaux et des techniques mises en œuvres pour les transformer et les assembler. Goulven 2006
jeudi 6 novembre 2008
La chance le bonheur et la science
mercredi 5 novembre 2008
Territoire imaginaire
mardi 4 novembre 2008
Possession
Le marché est au centre
Gilbert Giraud : vit et travaille à Marseille
Les rêves brisés
L’un des principaux corolaires de la Renaissance est que l’homme était au centre de toute chose. Au début du XXIième siècle, c’est le marché qui est le centre. Il semblerait sans alternative. Ce qui me fait penser que nous boirons le vin jusqu’à la lie.
Après l’obtention d’un diplôme national supérieur d’expression plastique de l’Ecole des Beaux- Arts de Marseille Luminy en 1983, il a présenté son travail dans des expositions au Château de Servières, à la Galerie des Remparts en 2002 et à la Galerie du Bosphore en 2001.
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