Parler de la sculpture de Goulven, c’est raconter un
rêve : au cours d’un voyage il fait naufrage et sa barque est brisée sur
les rochers d’une plage de Toulon. Avec
les débris de son embarcation il fabrique les outils, les armes et les machines
de guerre qui lui serviront à vivre, à se défendre et à conquérir ce territoire
inconnu où le hasard l’a jeté.
Je retrouve dans les sculptures en métal de Goulven,
les lignes souples et courbes qui rappellent la forme des navires, les armes. C’est
une rencontre entre le primitif et le contemporain. Il y a une force primitive
qui renvoie aux origines de l’homme, à l’inconscient collectif. La sculpture
semble prendre sa force dans le sol pour
s’élever. Ces sculptures sont contemporaines par le dépouillement, la sobriété
et le matériau qui joue sur l’espace temps.
J.M MARCOS
Article paru dans la revue "Art Tension" en juillet 1990.
Article parru dans "La Marseillaise" 1987 |
La psychanalyse du fer. |
Le sourire du Pirate |
Porte sculpture, Villa Faron Ouest 1987 |