Une étoile qui danse
La pesanteur vaincue par la grâce.
Sculpture murale. Photo Guy Barsotti
Dans le hall de la "Cité Radieuse" Le Corbusier, à Marseille. Photo Matthieu Dorel
urale
Lorsque je déambule dans la rue, de la même manière
que mon portable cherche à se connecter à la borne de mon opérateur qui dans
les parages émet le meilleur signal, je
cherche à me connecter à la beauté qui dans les parages…Avant le TGV, ses
réservations obligatoires et ses sièges sans vis-à-vis alignés à la queue leu leu comme dans un autocar ou dans un
avion, je me positionnais en bout de quai, du coté où arrivait la locomotive. Malgré
la grande vitesse du convoie entrant en gare mon regard perçant humait plus
qu’il ne distinguait au travers les
vitres des compartiments une où deux beautés, tandis que mon cerveau
enregistrait le numéro du wagon. J’allais ensuite m’asseoir face à l’une des
beautés aperçue quelques minutes avant, prenant l’attitude de celui qui se
trouve là tout à fait par hasard. Pas un regard pour la beauté. Je prenais un
air absorbé, fouillais ma valise pour en sortir un livre et faisait semblant de
me plonger dans la lecture mais en fait je guettais le moment propice pour
sortir de mon mutisme et entrer en relation avec la beauté. Si je vous raconte
cela pour vous aider à comprendre mon rapport à la matière qui est du même
ordre. Pour moi la plaque de tôle est vivante, douée de sensibilité et de
mémoire. C’est de ma relation avec elle
que va jaillir la sculpture. Jamais la reproduction d’un croquis, jamais
l’agrandissement d’une
maquette. La plaque de tôle est vivante, il faut qu’elle
me plaise et je dois la séduire.
La pesanteur vaincue par la grâce. | |||
Sculpture murale. Photo Guy Barsotti
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maquette. La plaque de tôle est vivante, il faut qu’elle me plaise et je dois la séduire.
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