mercredi 3 juin 2009

Démocratie et pollution







L’automobile c’est un peu comme la démocratie. Merveilleux outil de liberté porteur des rêves les plus sublimes, fruit du génie de l’occident qui au fur et à mesure qu’il s’éloigne du divin, dompte la matière, organise la société pour le plus grand bien être de tous.

Puis l’idéal devient peu à peu une nécessité envahissante et polluante, un produit commercial que l’on exporte, dont on vante les qualités par la publicité, que l’on impose par la force et la violence.

De par la sédentarité qu’elle permet, voir qu’elle impose, l’automobile favorise l’obésité, l’enlaidissement des populations et ruine la santé publique par les accidents qu’elle provoque. Alors il faut bien restreindre les libertés par de multiples interdictions, par une surveillance accablante, par des taxes financières prohibitives.

Les idéaux ayant été détruits par le fait même qu’ils se sont matérialisés puis vulgarisés, il est urgent d’en rêver de nouveaux. Sans cela il nous faudra accepter la victoire des forces réactionnaires et le retour à la carriole. Goulven 2009

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