mercredi 2 mars 2016

Parler de la sculpture de Goulven, c'est raconter un rêve.


Parler de la sculpture de Goulven, c’est raconter un rêve : au cours d’un voyage il fait naufrage et sa barque est brisée sur les rochers d’une plage de Toulon.  Avec les débris de son embarcation il fabrique les outils, les armes et les machines de guerre qui lui serviront à vivre, à se défendre et à conquérir ce territoire inconnu où le hasard l’a jeté.
Je retrouve dans les sculptures en métal de Goulven, les lignes souples et courbes qui rappellent la forme des navires, les armes. C’est une rencontre entre le primitif et le contemporain. Il y a une force primitive qui renvoie aux origines de l’homme, à l’inconscient collectif. La sculpture semble prendre sa  force dans le sol pour s’élever. Ces sculptures sont contemporaines par le dépouillement, la sobriété et le matériau qui joue sur l’espace temps.


                                                                                 J.M  MARCOS

Article paru dans la revue "Art Tension" en juillet 1990.






Article parru dans "La Marseillaise" 1987

La psychanalyse du fer.
Le sourire du Pirate

Porte sculpture, Villa Faron Ouest 1987












1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très bel article de J.M. Marcos. Vingt sept ans après sa parution, il n'a pas pris une ride. Les dernières sculptures de Goulven sont de petites merveilles. Dépouillées, épurées, mais pourtant, incroyablement sexy. Chose extrêmement rare, le texte et les sculptures forment un tout, le verbe fait vibrer le geste, le geste fait résonner le verbe. Mireille Z. le 07/03/2016