lundi 11 septembre 2017

L'insoutenable légèreté du fer. La plaque de tôle est vivante. Goulven ou la psychanalyse du fer.



                                                                       


Une étoile qui danse
La pesanteur vaincue par la grâce.






Sculpture murale. Photo Guy Barsotti
 Dans le hall de la "Cité Radieuse" Le Corbusier, à Marseille. Photo Matthieu Dorel
                                               urale



Lorsque je déambule dans la rue, de la même manière que mon portable cherche à se connecter à la borne de mon opérateur qui dans les parages émet le meilleur signal,  je cherche à me connecter à la beauté qui dans les parages…Avant le TGV, ses réservations obligatoires et ses sièges sans vis-à-vis alignés à la queue  leu leu comme dans un autocar ou dans un avion, je me positionnais en bout de quai, du coté où arrivait la locomotive. Malgré la grande vitesse du convoie entrant en gare mon regard perçant humait plus qu’il ne distinguait  au travers les vitres des compartiments une où deux beautés, tandis que mon cerveau enregistrait le numéro du wagon. J’allais ensuite m’asseoir face à l’une des beautés aperçue quelques minutes avant, prenant l’attitude de celui qui se trouve là tout à fait par hasard. Pas un regard pour la beauté. Je prenais un air absorbé, fouillais ma valise pour en sortir un livre et faisait semblant de me plonger dans la lecture mais en fait je guettais le moment propice pour sortir de mon mutisme et entrer en relation avec la beauté. Si je vous raconte cela pour vous aider à comprendre mon rapport à la matière qui est du même ordre. Pour moi la plaque de tôle est vivante, douée de sensibilité et de mémoire.  C’est de ma relation avec elle que va jaillir la sculpture. Jamais la reproduction d’un croquis, jamais l’agrandissement d’une 
maquette. La plaque de tôle est vivante, il faut qu’elle me plaise et je dois la séduire.  








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